15 juin 2010















Pour aller te voir
il faut prendre le train,
c'est simple, ça me berce, j'aime bien.
Je pense à toi depuis chez moi.

Avant même qu'il en soit question
et quand je comptais les moutons,
ils se mettaient souvent volages
à sauter pardessus l'étage
alors je les imitais, puis manquant de prendre l'eau
me tirais jusqu'à la rive une langue d'effluves, de porto.

J'ai le sucre au bord des lèvres,
le rubis au creux du ventre,
un petit creux aussi c'est vrai.

Dîner de sardines me dirait
sur un lit de tomates vertes
le vent du soir, boisé, eucalyptus

Refrain:
Porto...
malgré mon très jeune âge,
voici ma demande en mariage.
Me dirais-tu seulement peut-être,
ce serait le plus doux des peut-être
Mais j'attendrais à tes abords que tu sois prête (bis)

Mon corps et mon cœur
demandent encore à chaque heure
que je m'en aille flâner dans tes jardins,
les mains sous l'eau de leurs fontaines.

Que je m'étonne encore du courage des pêcheurs
et de leurs barques aux voyantes couleurs,
sur le rose pâle de l'eau,
petite farandole de fleurs,
blanche écume à leur sillage, me voilà parti à la nage
partager sur un bateau un verre de vieux vin, de porto

Refrain

partager sur un bateau un verre de vieux vin de porto...

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